Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'homme sans qualités

19 mars 2015

Bloguons, bloguons

On commence doucement. Bonjour !

Publicité
Publicité
20 mai 2012

5 ans pour éviter le tsunami

Les urnes ont parlé. Nicolas et sa troupe plient armes et bagages et libèrent les fauteuils de la République. C'est un changement. Masi est-ce LE changement ? A voir la liste des ministres on ne peut pas dire que ce soit flagrant : Ayrault, chef des députés PS depuis 15 ans ; Fabius, ex premier ministre de Mitterand et cacique du PS ; Manuel Valls, la voix de droite du PS agitée par l'UMP depuis 5 ans ; Moscovici, strauss-khanien convaincu et ex ministre aux affaires européennes ; Michel Sapin, ex-ministre délégué à la justice, miniistre de l'économie et des finances, et de la fonction publique... Tous sont dans le paysage politique depuis 20 ou 30 ans. Tous ont fait campagne pour le oui au référendum sur le traité européen. Tous ont cumulé des mandats d'élus locaux, européens, ministériels... Tous depuis 20 ou 30 ans ont participé à la construction de la société qui nous a conduit à la crise que 'on connait depuis 3 ans. Alors, rédemption ? Mais une chose est sure : Si la gauche échoue cette fois encore en ne répondant pas aux aspirations principales du peuple français, alors la vague bleu marine nous submergera en 2017. (rédigé le 20/05/2012)

24 octobre 2011

Primaires ou primates ?

Révolution démocratique, nouveau dynamisme démocratique, le renouveau de la démocratie... que n'a-t-on entendu sur les primaires PS ! Alors est-ce vraiment un progrès démocratique ? Est-ce que cela signe la fin d'une certaine forme de démocratie ? Ou sont-elles contraires à l'idée même de démocratie ? Bien malin qui le dira, mais on peut d'ores et déja se poser des questions.

Avant le choix du candidat se décidait dans les partis politiques. Ils fonctionnaient plus ou moins démocratiquement mais c'était des lieux d'échanges de débats, ouverts à tous, et le le choix du candidat se faisait sur des bases politiques, auotur d'un programme défini par le parti et ses instances.

Avec les primaires, fini les partis politiques. Ils ne servent plus qu'à organiser les primaires. Chaque membre devant se rallier à son "petit baron".

Et le parti ne prend plus la décision de présenter son candidat qui va porter son programme. Il laisse le soin à d'autres -une nébuleuse adhérents, sympathisants, qui affirme partager des valeurs vagues- de faire le choix. Il se dédouanne de ses responsabilités, de son engagement, de ses prises de position... Par peur d'avoir des opinions, de les défendre...? Quel travail de réflexion va-t-il pouvoir mener si son seul acte c'est d'organiser des primaires ? Laissera-t-on a d'obscurs think-thank le soin d'élaborer des programmes ?

Auparavant,l'élection mettait en concurrence des programmes plus ou moins divergents : de droite, de gauche, centriste, radical, communiste, socialiste, libéraux... Le 1er tour permettait à chacun d'exprimer sa préférence vis à vis d'un de ces programmes. Le second tour était le vote "de raison" pour donner une majorité plutot proche de ses opinions initiales. Les primaires mettent en concurrence des "candidats à la candidature" qui s'affrontent alors qu'ils sont issus du même parti, ont adopté le même projet, s'arrogent la même étiquette... Quelles différences ? Si ce n'est la capacité de l'un ou de l'une de battre l'adversaire.

Publioques et médiatisées, les primaires renforcent la pression des sondages, des médias sur le choix du "bon" candidat. Les adhérents socialistes, porteurs des valeurs de ce parti -quoiqu'on en pense- ont-ils le libre-choix ? Auraient-ils présenté Ségolène Royal en 2007 si les sondages ne l'avaient pas donné en pole position. Idem pour Hollande. L'aurait-il "élu" sans l'influence des sondages ? On peut en douter. Il suffit pour cela de comparer la position de Hollande sur la constitution européenne et son appel appuyé au "oui" et le vote majoritaire des militants pour le "non", et son absence total dans la course à la présidentielle 2007, distancé qu'il le fut par Royal, Fabius et Strauss-Khan.   

Enfin les primaires vident de leur sens le miode électoral. Au 1er tour pourquoi voter autre que "ce" candidat. il y a eu des primaires, il les a gagnées. C'est donc le meilleur candidat. Et son adversaire est quasi nommé en même temps. Pas de suspense, pas de surprise... On connait les finalistes.

Alors bilan globalement positif ? Elles ont renforcé le bipartisme, réduit le champ du débat politique, renforcé le "vote utile", décribilisé l'intérêt d'un premier tour... Avancée démocratique. Faut le dire vite.

19 mars 2011

Un je de miroir

France Inter, France 2... BHL fait son grand retour dans les médias avec la révolte lybienne. Heureusement pour le peuple lybien, le grand BHL est là. A lui seul, et un petit outil nommé nicolas, il est parvenu à soulever la montagne internationale qui va sauver ce bon peuple, la démocratie, et le printemps arabe. Quel homme. D'ailleurs est-ce encore le mot approprié pour parler de lui ? Hier soir, chez son ami Giesbert, il a fait une intervention remarquable et  remarquée.

1) Elisabeth ne lui a pas coupé la parole. On l'aurait crue anesthésiée.

2) Il est parti à la fin de sa diatribe, tranquille sans risquer une quelconque contadiction.

3) En 15-20 minutes d'intervention, on a entendu des dizaines de "je". J'aurai du les compter. Mais tous les 4 ou 5 mots, "je"... Une bonne occasion pour lire ou relire le livre de Jeanmart et Labévière, "BHL ou la règle du je".

Et dire que pour certains, c'est le "phare" intellectuel français... Pathétique.

BHL JE

 

19 mars 2011

Pôle emploto

Le 1er janvier 2009, la fusion de l'ANPE et des ASSEDIC devenait effective. Nouveau nom, Pôle emploi. Nouveau logo (qui a couté la bagatelle de 500 000 €). Nouveaux objectifs. Nouveaux clients (merci la crise). On allait voir ce qu'on allait voir... On voit.

Une nouvelle fusion est dans les tiroirs. ... Restent plus qu'à convaincre 100 % des chomeurs à tenter leur chance...  "Ce soir après le tirage, on connaitra le n° de matricule du chomeur indemnisé".  

logo_PoleEmploi_Loto.jpg

Publicité
Publicité
18 mars 2011

Des marquis aux barons

Que les élus de droite se comportent comme de petits marquis n'est pas une surprise. Ils sont la représentation contemporaine de l'ancienne noblesse, "décapitée" après la révolution, et qui s'est glissée avec une grande aisance dans les habits et les ors de la république.

Face à eux, nous assistons à la montée de petits barons : Les élus socialistes. Motivés uniquement par la ferme volonté individuelle de "faire partie" de la grande famille nobiliaire, ils manoeuvrent , trament, complotent, ourdissent. Qu'importe la république, les citoyens.  En cette période où, dans la sarkozie d'en haut et d'en bas, des voix de tous bords s'élèvent pour rappeler les grands principes de base de la république, revendiquer la supériorité de l'intérêt général sur l'intérêt privé, ils n'en ont que faire, concentrés qu'ils sont sur leur objectif personnel et mesquin.

Pour s'en convaincre, il suffit de recenser les "transfuges d'ouverture" du gouvernement, du FMI ou des commissions ad-hoc (Besson, Kouchner, Bockel, Strauss-Kahn, Jouyet, Lang, Rocard, Attali...). La liste est longue et peu glorieuse.

Il en est de même dans leur attitude actuelle à l'occaison des élections cantonales, notamment en Seine-Saint -Denis et dans le Val-de Marne. Alors que ces élections locales, naturellement favorables à la gauche, sont les moyens de créer ou de renforcer des contre-pouvoirs, de gagner des positions politiques fortes ils s'affairent avec leurs récents alliés de circonstance, les écolorrivistes, à gagner les sièges détenus par des élus Front de gauche. Alors que des conditions existent pour créer un front susceptible de défendre une grande idée républicaine face à l'oligarchie. 

Dans son livre, "Jusqu'ici tout va bien", Jean Pierre Verhaeghe, ex du MEDEF qui se qualifie "ni de gauche ni de droite", révèle sa suspicion vis à vis de la social-démocratie. A la vue des événements, on ne peut pas lui donner tort.

12 mars 2011

Leur Président n'est pas le vôtre

Lisez le dernier ouvrage du couple de sociologues Pinçon/Charlot, "Le président des riches - Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy". Edifiant, éclairant, passionnant...

Les grandes fortunes privées se sont toujours créées non par le mérite individuel mais par l'acquisition de fonds publics, sous des formes plus ou moins légales. 

Avec Sarko, l'histoire se poursuit. S'accélère-t-elle ? Probablement. En tout cas, aujourd'hui l'oligarchie montre au grand jour son indécence.

Savons-nous le voir ? Pas suffisamment. Et pourtant, comme le rappelle opportunément les auteurs en guise de conclusion, "connaitre ses adversaires, c'est déja les combattre". Et aujourd'hui, nous avons tous les outils pour connaitre cette "élite", ses réseaux, sa rapacité. Une conclusion qui fait écho à une citation de Sénèque : "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."

présidnet

 

10 février 2011

Ma prochaine vie... de Woody Allen

On devrait vivre la vie à l'envers. Tu commences par mourrir, ça élimine ce traumatisme qui te suit toute la vie. Après, tu te réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour. Alors on te met dehors, sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite. Ensuite, pour ton premier jour de travail, on te fait cadeau d'une montre en or, et tu as un beau salaire. Tu travailles 40 ans, jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active. Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour. Tu n'as pas de problèmes graves. Tu te prépares à faire des études universitaires. Puis c'est le collège, tu t'éclates avec tes copains. sans aucune obligation, jusqu'à devenir bébé. Les 9 derniers mois, tu les passes flottant tranquille, chauffage central, room service...etc. Et au final, tu quittes ce monde dans un orgasme !

28 janvier 2011

La discrimination du boycott

Hessel et Debray interdits d'expression !

Je ne sais pas si le "boycott" est une solution. Mais en tout cas il est une manière d'exprimer son indignation, ses doutes, ses interrogations. Il peut donc être légitime.

De plus on leur fait un mauvais procès : Il est interdit de discriminer. Surréaliste d'entendre ça dans un pays où trouver un boulot ou un logement lorsque l'on a un nom à consonance étrangère relève du parcours du combattant, où les femmes sont rémunérées 20 à 30 % de moins que les hommes... Tous les jours, des hommes et des femmes subissent des discriminations sans que l'on rappelle la loi avec force. Et là, parce qu'ils soutiennent un appel au boycott de "produits" israéliens produits dans des territoires occupés, on rappelle la loi ; Discrimer est interdit. Les personnes certainement, et heureusement. Mais des produits agricoles ? Doit-on jeter un regard anthropomorphique sur les avocats ou oranges "israéliens" pour comprendre le monde ?
Mais pour les détracteurs de Hessel et Debray la question est certainement ailleurs :

Sont-ce des territoires occupés ?

Est-il légitime que le peuple palestinien dispose d'une terre ?

En "oeuvrant" à l'interdiction du débat, ils ont donné leur réponse.

27 janvier 2011

Partage du travail ?

Cette semaine à "Ce soir ou jamais" (avec Edgar Morin...), Frédéric Taddéi pour relancer le débat a dit "...mais les délocalisations c'est aussi du partage du travail...". Le ton employé n'était pas interrogatif. mais affirmatif. Je suis surpris que personne ne l'ai repris. Les délocalisations ne sont pas du partage. C'est même tout le contraire ! Ce sont des investisseurs qui concurrencent le travail existant -pour lequel ils ont déja investis dans des moyens de production- en le proposant à d'autres salariés dans des conditions salariales, fiscales et environnementales nettement inférieures. Et le moteur de ces délocalisations n'est pas le partage, mais la conservation de parts de marché -voire leur progression- et l'augmentation du bénéfice. C'est donc dans un esprit de renforcer et d'étendre "sa" propriété et sa prédation sur les richesses produites que sont menées les délocalisations. Mais certainement pas de partage. (27/01/2011)

Publicité
Publicité
L'homme sans qualités
Publicité
Archives
Pages
Publicité